• 10 - Une demande inattendue

    Le lendemain, après une nuit agitée, Adeline se réveilla à presque 6h du matin. Elle commença par avaler un petit-déjeuner rapide avant de s'atteler à préparer son prochain départ pour San Myshuno. Deux heures plus tard, n'en pouvant plus, puis ses inquiétudes, concernant son avenir revenant en force, elle se rendit chez Garrett. Elle le trouva prêt à partir travailler, mais il la fit tout de même entrer. Ils s'installèrent sur le sofa afin de pouvoir discuter tranquillement.

    - Désolée de te déranger si tôt mais...

    - Tu veux bien arrêter de dire des sottises ! Tu sais bien que tu ne me déranges jamais ! Le seul soucis, c'est que je vais bientôt devoir y aller... Mais cela me fait très plaisir de te voir de si bon matin...

     

    A peine eut-il prononcé ces derniers mots qu'il se rapprocha de sa dulcinée pour l'enlacer. 

    - ... Tu dois savoir qu'il m'est de plus en plus difficile de te quitter chaque soir... Je ne sais encore si je...

    - Je m'en doutes bien. Mais c'est toi qui le veut ainsi !! Il ne tiendrai qu'à moi... Tu n'as plus...

     

    Adeline ne put en dire plus. Garrett venait de capturer ses lèvres avec passion. Sa langue fouaillait dans la profondeur de sa bouche, à la recherche de la sienne, lui arrachant de petits gémissements de plaisir. Son corps en feu était traversé de petites vagues de frissons qui annihilaient en elle tout forme de volonté, la laissant pantelante de désir.

     

    Soudain, Garrett la relâcha légèrement, pour ne laisser  traîner qu'une main sur son épaule. Etonnée, ne désirant pas que cela se termine, elle tenta de l'interroger silencieusement en cherchant son regard. Mais il avait fermé les yeux, comme fatigué, une expression grave sur le visage. 

    - Princesse, je suis désolé de te laisser ainsi... Saches que c'est aussi dur pour moi que cela l'est sûrement pour toi... Mais si je peux, je prendrai mon après-midi pour le passer avec toi. Je n'ai vraiment pas envie de te quitter.

     

    Quand Garrett la rejoignit sur les coups de 13h, il eut la surprise de ne pas la trouver seule. Il tombait apparemment en pleine réception . Adeline était, d'ailleurs, en train de nettoyer un bol. A part Ryder, il ne connaissait aucune des personnes présentes. Il alla tout de même lui faire part de sa présence.

    - Salut Princesse. Comme tu vois, j'ai pu poser mon après-midi pour le passer avec toi... Mais je tombe mal apparemment. Je dérange... Je peux repasser un peu plus tard...

    - Oh Garrett ! Pas le moins du monde ! Ca va pas ! Il est hors de question que tu t'en ailles ! N'ayant pas de tes nouvelles, je ne pensais tout simplement pas te voir avant ce soir... Je suis vraiment désolée... Si j'avais su...

    - Je désirais seulement te faire une surprise... C'est réussi...

    - Je suis désolée Garrett... Je ne savais pas ! Mais tu restes ? ...

    - Si tu insistes, mais je ne connais personne...

    - T'inquiètes pas. Ils sont tous adorables. Tu n'as qu'à discuter avec eux, le temps que je termine de faire à manger. Je pensais que nous passerions notre soirée ensemble, alors je voulais leur dire au revoir... Tu comprends ? ... Tu ne m'en veux pas ? J'aurai, de loin, préféré me retrouver seule avec toi...

    Sur ces paroles, elle passa en cuisine, laissant Garrett se mélanger aux invités. Se sentant un peu mal à l'aise, il resta aux abords de la cuisine, se contentant d'observer tout un chacun. Il put voir son Adou, aux fourneaux, dans son rôle d'hôtesse. Il regrettait de ne pas l'avoir pour lui seul, alors que son départ approchait à grands pas. Il aurait dû la prévenir que son patron avait accepté de lui donner sa journée dès qu'il l'avait su...

     

    Alors que la fête battait son plein avec Adeline en cuisine, Sonia et Cassandra qui étaient au nombre des invités, s'étaient un peu éloignées afin d'avoir une petite discussion privée entre mère et fille. Ce qui ne leur était pas arrivé depuis un moment, tant leur emploi du temps divergeait.

    - Tu sais Cassie, cela me fait vraiment plaisir de te retrouver ici. Je ne savais pas que tu connaissais aussi notre hôtesse Adeline...

    - Mais que vous arrive-t-il, mère ? Jamais, vous ne m'aviez donné de diminutif auparavant...

    - Crois bien que j'en suis désolée... Mais avec le travail de ton père, nous n'avons pas le choix, nous nous devons d'agir avec bienséance en toute occasion...

     

    Garrett se reconcentra, en souriant, sur la conversation qu'avait Ryder avec sa voisine, une jeune blonde aux pointes colorées, assez mignonne du reste.

    - Si, si ! Je t'assure Candy. Adi, quand elle était petite avait...

    - Si tu le dis... Je veux bien te croire, mais...

    - Ryd ! Tu devrais avoir honte !... N'écoutes pas ce qu'il te dit Candy. Il est jaloux... Puis c'est une manière de se rendre intéressant...

    Il ne put en écouter plus... Le sourire qu'affichait son Adi en ce moment, le transperça,  lui donnant des envies d'envoyer tout le monde balader pour pouvoir l'embrasser à son aise... Tout ce qui n'était pas elle disparaissait à ses yeux dans une espèce de brouillard. 

    Soudain tiré de ses pensées par l'appel de cette dernière qui les invitait à passer à table, il se dirigea alors vers elle, puis l'entraîna à sa suite à l'étage, sous les yeux ébahis de tous, leur lançant en s'éloignant. 

    - Si vous voulez bien nous excuser, une affaire urgente nous réclame. Je vous la rend dans quelques instants. Faites comme chez vous, et bon appétit.

     

    Une fois dans la chambre, il se mit à l'embrasser avec passion, urgence, comme s'il ne devait plus la revoir. Il inséra sa main sous son top, la caressant de ses doigts, sans cesser de l'embrasser. Il parcourut son corps de sa main, remontant petit à petit jusqu'à sa poitrine. Il dégrafa son soutien-gorge sans trop de difficulté. De son autre main, il déboutonna sa jupe qui glissa à leurs pieds. Adeline était sur un petit nuage. Les mains de Garrett sur sa peau nue, déclenchaient des vagues de frissons intenses, telles des traînées de feu. Elle avait l'impression que ses jambes ne la portaient plus. Quand il lui fit passer son haut par dessus la tête, et qu'il la reprit dans ses bras, elle eut un sursaut de lucidité, malgré sa proximité, son envie de continuer. Ils étaient nus ! Elle ne savait comment il avait fait.

    - Garrett ! balbutia-t-elle avec difficulté, tandis qu'il insérait un doigt entre ses cuisses humides, lui arrachant un petit cri de surprise. Je... Nous... On pourrait nous voir...

    Alors qu'il accentuait l'insertion de son doigt dans la profondeur de sa fente, elle ne put que se raccrocher à lui, ses cheveux, le décoiffant au passage. Il la serra alors contre lui, l'embrassant comme jamais auparavant, lui arrachant des gémissements de plaisir. Elle pouvait sentir le désir qu'il avait d'elle. Son entrejambe battait contre ses lèvres, son clitoris. Elle perdit pied. Peu importe après tout. Cela faisait si longtemps qu'elle attendait, le désirait.

     

    Cependant, il finit par la relâcher. Elle ressentit comme un grand vide en elle, un froid. Elle n'eut pas le temps de l'interroger, qu'il l'attirait au fond de la pièce, parcourant son corps de son regard brûlant, avide. On aurait dit qu'il l'aurait bien dévorée, tant la flamme qui brillait dans ses yeux était intense.

    - Je suis désolé, Princesse... J'espère que je ne t'ai pas fait peur. Je sais que c'est la première fois pour toi, si tu le désires, on arrête là... Mais il...

    - Non, je veux... Enfin, je ne veux pas que tu cesses... J'ai envie de toi, je... Continues, je t'en prie... 

     

     - Tu es si belle... murmura-t-il, en lui caressant la joue. Tu es sûre ? Après il me sera difficile d'arrêter... 

    - Je suis plus que prête... Je t'aime...

    Ils ne pouvaient détacher leurs regards l'un de l'autre. Sachant qu'ils allaient passer un pas dans leur relation. Adeline était confiante. Ils étaient dans leur monde. Rien n'aurait pu les détourner de ce qui allait arriver.

     

    Garrett s'assit alors sur le lit puis l'attira à lui, la caressant de ses mains. Partout. Il prit alors l'un de ses seins entre ses doigts  puis se mit à en agacer le têton qui pointait fièrement avant de l'aspirer dans sa bouche tandis que de son autre main il l'asseyait sur lui. En ayant terminé avec le premier, il passa à l'autre sein qu'il aspira goulûment entre ses lèvres. Adeline ne put retenir ses gémissements, tant le plaisir que lui procurait Garrett était fort. Ne pouvant remettre plus longtemps le moment de la posséder, il tira la couverture sur leurs corps maintenant allongés. Il se positionna au dessus d'elle puis la pénétra d'un coup de reins puissant tout en  l'embrassant avec passion, pour étouffer son cri de douleur.

    - Je suis désolé mon Adi... lui souffla-t-il alors à l'oreille, immobile. Je sais que cela peut faire mal  la première fois, mais je ne peux faire autrement... Cela passera. C'est ainsi les premières fois. Désolé, mais je ne pourrai rester longtemps ainsi, j'ai tant envie de toi, mais je...

    La douleur ressentie lors de la pénétration s'estompait petit à petit. Adeline lui murmura donc son consentement.

    - J'ai presque plus mal... Je t'en supplies, ne fais pas attention à moi... J'ai confiance en toi.  Je veux t'appartenir entièrement. Fais de moi une femme... 

    A ces mots, il entama alors un mouvement de va et vient d'abord lent, ne voulant pas la blesser, puis de plus en plus rapide, tant son envie d'elle était infinie. Il était ailleurs. Jamais il n'avait connu une telle plénitude physique avec une autre. Adeline, quant à elle, commençait à ressentir des vagues de chaleur la parcourir, tendant vers un but inconnu. Les papillons de son ventre recommençaient leur danse, en accord avec les coups de butoir de son amant. 

     

    Soudain, il se raidit, se vida en elle puis la recouvrant de son corps, il s'endormit. Les draps qui les recouvraient avaient bougé lors de leurs ébats. Ils se retrouvaient donc au dessus. Ne pouvant se libérer complètement, et ne le désirant pas, elle finit par le rejoindre dans le sommeil. Serrés l'un contre l'autre, ils dormaient, sereins.

     

    Elle se réveilla deux heures plus tard, à ses côtés. Elle entendait des éclats de voix provenant du rez-de-chausée. Soudain honteuse, elle prit appui sur son bras, puis tenta de réveiller Garrett. Qu'allaient dire les invités ? Il ouvrit les yeux, surpris, ne sachant plus où il se trouvait. Quand il aperçut Adeline, il lui sourit tendrement.

    - Je suis désolé Princesse. Je n'aurai pas dû m'endormir ainsi... J'espère que je ne t'ai pas trop fait mal, ni trop malmenée... J'attendais cet instant depuis si longtemps que je m'en voudrais de l'avoir gâché comme un collégien n'y...

    - Ne t'inquiètes pas. C'était pas si mal... J'ai bien aimé... Mais...

    - Bien aimé ? Oh, ma chérie ! Si je ne t'aimais déjà comme un fou, je crois bien que tu volerai mon coeur en cet instant... Tu verras, la prochaine fois, tu ne diras plus ça...

    - Garrett, j'ai affreusement honte... Nous nous sommes endormis tout à l'heure. Mes invités sont toujours là. Cela fait plus de deux heures que je les délaisse maintenant. Cela ne se fait pas... Que vont-ils penser...

    - Ne t'inquiètes pas. Je m'en occupe, si tu veux. Vu que c'est de ma faute... Je me charge de les rapatrier chez eux. Toi, tu te reposes, puis tu termines tes bagages. On se rejoint chez moi dans quelques heures, voire ce soir. Nous avons à discuter avant ton départ de demain...

    - Merci. Je dois avouer que je suis encore assez fatiguée...

     

    Après s'être rhabillé, il descendit donc rejoindre les invités, qui ne furent pas vraiment dupes de ses excuses, trouvées à la dernière minute, il est vrai. Ils se dirigeaient tous vers l'entrée quand Ryder, passant à son niveau, lui glissa avec une colère contenue.

    - Tu la fait souffrir, tu auras à en répondre devant moi. Je sais ce que vous avez fait tous les deux. Tu l'as enfin faite tienne ! Quand tu en auras fini de jouer avec elle, je la récupérerai. Je sais que cela arrivera un jour ou l'autre. Tu ne peux te contenter d'une seule. Mais saches, qu'en agissant ainsi, tu m'auras sur le dos. Même si au final, cela m'arrange. Tu paieras de l'avoir fait souffrir tout ce temps.

    Puis tournant les talons, il sortit, suivi de Candy et des autres qui avaient fait semblant de ne rien voir, entendre.

     

    En fin d'après-midi, alors qu'elle venait de se réveiller, Adeline, après avoir pris une douche rapide, se rendit de nouveau chez son amant. Possédant le double de sa clé, elle le rejoignit directement dans la cuisine. Il était en pyjama. Bien qu'il ne soit pas aussi apprêté qu'à son habitude, elle le trouva tout aussi beau... Il venait de remplir le lave-vaisselle. Quand il se retourna, il croisa son regard bienveillant, posé sur lui.

    - Oh, Princesse. Tu es enfin là ! Désolé de te recevoir dans cette tenue... Comme tu vois, je me suis moi-même reposé à mon retour. Je suis loin d'être aussi beau que toi.

    - Veux-tu arrêter de dire des bêtises ! Peu m'importe ta tenue ! Puis, tu es encore plus beau quand tu n'as rien. Finit-elle par lâcher timidement.

     

     - Oh, Adi ! Ne serais-tu pas en train de prendre goût à nos ébats... Tu m'as manqué, je n'ose imaginer comment je supporterai ton absence à partir de demain...

    Puis ne pouvant résister davantage, il l'attrapa par surprise afin de l'embrasser langoureusement, tout en lui faisant effectuer une petite pirouette de danse.

     

    Quand il la relâcha enfin, il ne lui laissa pas le temps de réagir. Il s'agenouilla, à ses pieds, sous son regard surpris.

    - Garrett, que fais-tu ? Veux-tu bien te relever, voyons...

    - Princesse, mon Adi ! Depuis que je te connais ma vie a changé ! Je ne m'en suis pas rendu compte de suite, mais même lorsque tu avais 3 ans, je ne pouvais m'empêcher de te trouver un visage de madonne. Je t'aime depuis ce fameux jour où tu es entrée dans ma vie, qu'il n'y avait que moi seul pour calmer tes pleurs. Bien sûr, mes sentiments ont évolué avec le temps, tout en grandissant. Aujourd'hui, je suis fou amoureux de toi. Je ne conçois plus ma vie loin de toi, sans toi. Certes, nous nous sommes éloignés un certain temps, et tu n'es pas la première que j'ai connue physiquement, intimement, mais je désire que tu sois la dernière. J'aurai aimé faire ma demande dans un endroit autre, t'emmener dans un restaurant... J'ai bien conscience que je te prends un peu de court, mais je ne voulais pas te laisser partir sans te l'avoir faite. Mon amour, veux-tu faire de moi l'homme le plus heureux de ce monde ? Epouse-moi...

    Adeline, qui n'avait pu ouvrir la bouche tout au long de la déclaration de son amoureux, tant elle était émue, ne put lui répondre tant l'émotion lui coupait la parole. Elle se contenta donc d'accepter la bague. Elle l'admira quelques secondes avant qu'il ne la lui reprenne puis la lui passe au doigt.

     

    Heureuse, et ne pouvant contenir sa joie plus longtemps, elle lui sauta dans les bras. Garrett eut tout juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne tombe et ne se fasse  mal.

    - Ma puce, tu aurais pu prévenir... Imagine si tu t'étais fait mal ? Ou pire, si je n'avais pu te retenir ?

    - Je suis sûre que je ne risque rien avec toi. Je t'aime tellement moi aussi, Garrett. Je m'en veux tellement d'avoir perdu autant de temps à être aveugle...

     

    Garrett se mit à la bercer doucement, avant de la serrer contre lui.

    - Ma chérie, ne pensons plus au passé. Ce qui compte, je crois, c'est que nous soyons enfin réunis aujourd'hui. Ne pensons pas, non plus, à notre séparation de demain. Si tu es d'accord, reste avec moi ce soir. Restons ensemble, afin de fêter nos fiançailles en tête à tête et de profiter au maximum des dernières heures qui nous restent avant ton départ. Je t'accompagnerai à la gare demain après que nous soyons passés récupérer tes affaires. Tu es d'accord ?

    - Oh ! Je ne veux plus partir ! Demandes moi de rester...

    - Ma chérie, voyons, ce n'est pas la dernière nuit que nous passons ensemble, je t'en fait la promesse. Ne crois pas que ton départ me réjouisse... Allons, viens. Ne perdons pas de temps. Allons dans ma chambre.

     

    A peine eût-il franchi la porte, en compagnie de sa fiancée, qu'il la ferma à double tour, sous ses grands yeux bruns, afin qu'ils ne soient pas dérangés. Ceci fait, il la serra contre son torse puis captura ses lèvres avec passion, ne pouvant se rassasier de la fraîcheur de sa bouche. Ils finirent par se déshabiller l'un l'autre, avec frénésie, pressés se retrouver...

     

    Ils s'allongèrent sur le lit, aussi nus que des nouveaux nés. Garrett tint parole. Il prit son temps, cette fois-ci, de la préparer à le recevoir plus longuement. Même si à l'humidité qu'il sentait sous ses doigts, il la savait prête, il désirait l'entendre crier sa jouissance. Il voulait y aller doucement. Quand tous deux ne purent attendre plus longtemps, il ouvrit le premier tiroir de la table de nuit, puis passa le préservatif sur son membre érigé et dur. Ensuite, il entama l'éternelle danse de l'amour avec son amante, en la pénétrant avec force, enthousiasme. La nuit fut courte pour nos deux amoureux. Ils dormirent très peu, ne pouvant se rassasier l'un de l'autre. Ils ne s'endormirent qu'aux premières lueurs de l'aube, alors que le soleil entamait sa montée dans le ciel. La journée qui s'annonçait n'allait pas être de tout repos....


  • Commentaires

    1
    Lundi 16 Octobre 2017 à 06:46

    Les choses avancent bien pour les deux amoureux. Il a enfin accepté de sauter le pas avec Adeline. Je me demandais si cela allait arriver un jour! Vivement la suite

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